
Le Réseau des peintures murales de Puisaye
Un itinéraire qui vous emmène à la découverte de l'histoire de l'art régional à travers des peintures murales datant pour les plus anciennes du Moyen Âge.
Argile et ocre
La Puisaye, située à l'extrémité Sud du Gâintais, possède un sol argileux et riche d’un « or en poudre » : l’ocre.
Pendant des siècles, elle fut l’un des principaux centres d’exploitation de l’ocre, colorant naturel aux multiples utilisations.
De véritables sociétés industrielles extrayaient cet « or jaune de Puisaye », le traitaient et l’exportaient dans le monde entier. Aujourd'hui, la société Solargil exploite toujours la "Carrière des Beaux-Arts à Saint-Amand-en-Puisaye
Saint-Amand

Une ressource précieuse
La particularité de la ressource ocrière locale réside en la présence d’une ocre pure à l’état naturel. De l’ocre jaune naît l’ocre rouge, par calcination.
En Puisaye, l’ocre joue la polychromie dans l’architecture locale, associée à la brique ou au grès ferrugineux. Elle illumine aussi les murs de nombreux édifices religieux.
Église Saint Germain à la Ferté Loupière
De nombreux ouvrages
Les plus anciennes peintures murales remontent au XIIe siècle, puis cet art se développe jusqu’au XXe. Les œuvres traitent de sujets variés, religieux, populaires ou décoratifs.
Elles sont des témoignages précieux des modes de vie, de pensées, de croyances, des époques auxquelles elles appartiennent. Seize églises et chapelles ouvrent leurs portes, de la plus confidentielle aux plus connues comme celle de La Ferté Loupière, qui abrite l’une des rares danses macabres de France, ou Moutiers-en-Puisaye à la nef recouverte de peintures, pour la plupart gothiques mais aussi romanes.
